Je ne savais pas qu’il y avait une boîte de mouchoir posé près de l’accoudoir.
Pendant quelques séance j’essuyais donc le liquide de la prise de conscience sur mes manches écharpes et autres tissus me servant de cache corps.
Je découvris à cet instant que je sortais, chaque vendredis soir avec les manches humides parfois trempées de cet entretien avec moi même.
Je souillais mes vêtements de sécrétion nasale visqueuses jusqu’au jour ou j’ai compris l’utilité de ce carré de cellulose jetable, transformable.
Il absorbe le fruit de la récolte avec passivité et élégance.
Je collectionne l’unique objet physique que je crée lors de cette heure hebdomadaire.

Je ne vous parlerai pas de mon syndrome abandonnique.